Véhicule autonome : les constructeurs sont encore à la recherche de performance

Lors du dernier Mondial de l’automobile, le Président français a annoncé l’autorisation à la circulation des véhicules autonomes à partir de 2022. Il s’agit notamment des modèles de niveau 3 et 4. Le niveau 1, déjà en vente, bénéficie d’un régulateur de vitesse ou d’une assistance au maintien de la voie. Sur le niveau 2, cet avantage est additionné d’un système de dépassement automatique et d’une aide au stationnement.

Quand l’intelligence artificielle se met au service de la voiture du demain

L’intelligence artificielle est un sujet d’actualité qui touche de nombreux secteurs. Il s’agit d’un ensemble de théories et de techniques permettant de développer des programmes informatiques souvent très complexes. Ceux-ci ont la capacité de simuler des traits de l’intelligence humaine. Leur application s’étend jusque dans le domaine de l’automobile. Ainsi, on trouve des véhicules autonomes qui sont pourvus de plusieurs types d’avancées technologiques.

Plus précisément, une voiture entièrement autonome est un moyen de transport piloté à 100% par une intelligence artificielle. C’est une automobile qui peut définir lui-même un trajet et interagir avec son environnement. Autrement dit, elle est capable d’adapter sa conduite selon le comportement des autres voitures sur la route et de la signalisation. Ce type de véhicule est, également conçu pour pouvoir faire face à des événements inattendus comme la présence d’obstacles ou de travaux.

Les 5 niveaux de voiture autonome admis par la loi

Le véhicule autonome de niveau 1 est disponible sur le marché. Il dispose d’un ordinateur de bord permettant de gérer soit la direction soit la vitesse. Certaines options automatiques y sont également intégrées. Entre autres, il y a l’alerte de risque de collision ou la détection d’angle mort.

Comme le niveau 1, le niveau 2 profite d’une autonomie partielle, mais avec plus d’options. Via son ordinateur de bord, on peut contrôler le freinage, la direction et la vitesse. À cela s’ajoute un système de stationnement. En effet, ce modèle de véhicule autonome est capable de calculer les mesures d’une place de parking et de diriger le volant pour faire un créneau ou une manœuvre. Toutefois, le conducteur se doit d’être attentif quant à la supervision des opérations.

Pour les conducteurs inexpérimentés, un mandataire automobile conseillera d’opter pour un véhicule autonome de niveau 3. Pour une conduite à basse vitesse, par exemple, ce type de véhicule peut prendre le contrôle sans avoir de l’attention du conducteur. Certains modèles sont en mesure d’avancer automatiquement jusqu’à 60 km/h. Ils sont pourvus de capteurs frontaux, latéraux et arrière.

Le niveau 4 rappelle le fameux K 2000. Il est capable de se garer seul. On peut même le régler pour qu’il vienne nous récupérer à certains lieux. Le conducteur peut, en effet, laisser la voiture rouler de manière autonome sans la nécessité de se tenir prêt à intervenir.

Enfin, le niveau 5 est le modèle entièrement autonome. Il n’intègre ni volant, ni vitesse, ni pédales.

Quels sont les modèles de voiture autonome proposés sur le marché ?

Les constructeurs ont un grand intérêt pour les véhicules autonomes. Pour être réactifs sur le marché de ces types de voitures, la plupart d’entre eux ont formés des partenariats avec les géants du numérique. C’est justement à cause de cette recherche de performance qu’on ne trouve pas encore d’automobiles 100 % autonomes sur le marché.

Les véhicules autonomes les plus proposés sont ceux avec l’option ADAS (Advanced Driving Assitance Systems). Toutefois, il est nécessaire que le conducteur soit toujours prêt à intervenir.